L'Umih, principale organisation patronale de l'hôtellerie-restauration et des cafés, a indiqué jeudi avoir adressé une lettre à au Premier ministre, Manuel Valls, pour protester contre "l'explosion de concurrence déloyale" dans leur secteur.
L'UMIH appelle le chef du gouvernement à "faire respecter la loi existante et en renforcer les dispositifs pour stopper les abus et mettre un terme à cette économie de l'ombre", selon cette lettre.
"Ce sont des activités professionnelles illégales qui abusent du flou juridique et de l'absence de contrôle", estime l'organisation.
Elle demande en premier lieu l'interdiction de la location de meublés à la nuitée (résidence principale ou secondaire) et la fixation d'une durée minimale de location de 7 jours, comme c'est le cas, souligne-t-elle, dans de nombreuses destinations touristiques.
L'organisation réclame aussi "l'immatriculation auprès du Registre du commerce et des sociétés pour tout exercice de commerce" ainsi que "la collecte de la TVA dès le 1er euro de chiffre d'affaires".
Elle exige "l'encadrement des plateformes de commerce en ligne qui captent une valeur échappant à la fiscalité française" et "l'interdiction des soirées privées payées sur internet où la distribution d'alcool et la diffusion de musique ne répondent à aucune réglementation ni limitation".