Taxe hôtellerie de luxe/"colos": un "nouveau coup" porté à l'attractivité de la France

10/07/13
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L'Umih, principale organisation patronale de l'hôtellerie a estimé mercredi que la taxe sur l'hôtellerie de luxe, envisagée pour financer les colonies de vacances menacées par une baisse de fréquentation, constitue "un nouveau coup" porté à l'attractivité de la France.

 

"C'est un nouveau coup porté à l'attractivité de la France, où l'hôtellerie est concurrencée très sérieusement par l'hôtellerie de qualité des pays émergents", a estimé Hervé Becam, vice-président de l'Umih.

 

Un rapport parlementaire publié mercredi propose notamment une taxe sur l'hôtellerie de luxe, pour financer les colonies de vacances, de moins en moins fréquentées et devenues trop chères pour les classes moyennes.

 

Le vice-président de l'Umih s'est inquiété de cette mesure envisagée: "Pourquoi ce texte alors que l'hôtellerie va passer de 7% à 10% de TVA au 1er janvier 2014, après être passée de 5,5 à 7% au 1er janvier 2012?". Il a rappelé qu'un amendement avait déjà été présenté en novembre au Sénat, avant d'être retoqué par le gouvernement.

 

Le rapport parlementaire d'information sur "l'accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs", dont le rapporteur est le député PS de Loire-Atlantique Michel Ménard, constate une désaffection pour ces séjours organisés principalement par des associations et, dans une moindre mesure, par des collectivités.

 

Les "colos" ont connu leur "âge d'or" de l'après-guerre aux années 60. A l'époque, l'Etat encourageait les départs "du plus grand nombre possible d'enfants d'âge scolaire", pour un mois de colonie d'été, souligne le rapport de la mission présidée par la députée UMP du Doubs Annie Genevard.

 

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