Depuis plusieurs semaines, plusieurs UMIH départementales ont finalisé une convention avec leur préfecture, la Fédération Française du Bâtiment (FFB), la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ou encore la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) pour permettre de faire déjeuner les salariés du bâtiment dans nos établissements.
Après diverses informations contradictoires sur les conséquences de cet accueil, l’UMIH avait sollicité le cabinet de Bruno Le Maire et les services de Bercy pour obtenir une réponse claire sur le maintien ou pas des aides pour ces restaurants qui accueillent des clients.
Cette semaine, Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de l'Industrie, a déclaré à l’Assemblée nationale que les restaurants continuaient à bénéficier à plein titre des aides à la restauration.
Les restaurants qui s’engagent dans cette démarche restent éligibles à l’activité partielle prise en charge à 100 %, aux exonérations de charge ou encore au fonds de solidarité.
Cependant, un dernier point nous inquiète concernant le fonds de solidarité et mérite encore éclaircissements. Car selon nos informations, l’Etat ne considérerait plus ces restaurants comme fermés administrativement. Il leur faudrait donc justifier de la perte de 50 voire 70% de leur chiffre d’affaires pour bénéficier du même régime d’indemnisation que les autres: soit à hauteur de 10 000 euros soit 20% de leur chiffre d’affaires. En outre, il leur faudrait intégrer dans le chiffre d'affaires du mois de décembre 2020 leurs ventes à distance, ventes à emporter ou livraison.
Cela n’est pas notre lecture et certainement pas notre intérêt !