Nous sommes aujourd’hui dans une situation de tension très forte pour nos entreprises qui subissent très directement le contrecoup des tensions sociales dans le pays.
Je suis en contact avec les présidents départementaux et régionaux de l’UMIH et nous dressons un état des lieux d’une situation sociale et économique très dégradée sur l’ensemble du territoire qui nous empêche d’exercer notre activité (blocages, violences, poubelles pas ramassées…). Cette crise sociale s’ajoute à la crise économique que nos entreprises connaissent avec l’augmentation considérable du coût des matières premières et de celui de l’énergie.
Nos entreprises sont prises au piège d’une contestation sociale alors qu’elles sont dans une situation d’extrême fragilité économique. Nombre d’entre elles vivent du tourisme qui est très directement et très durement impacté par la situation du pays. Nous appelons tous les acteurs à retrouver le chemin de l’ordre et du retour à la normale.
Pour autant, le rôle de l’UMIH n’est pas de donner un satisfecit à telle ou telle partie. Le rôle de l’UMIH est de défendre les intérêts de ses adhérents et des professionnels du secteur et pour répondre à notre mission nous avons fait valoir, dans la discussion, la nécessité de prendre en compte la pénibilité de nos métiers.
Un vrai travail de fond sur la formation professionnelle est à réaliser afin de permettre à nos salariés séniors ou pas d’envisager une évolution dans leur carrière.
Aujourd’hui, nous demandons à pouvoir travailler en accueillant dignement et en toute sécurité nos clients – ce qui suppose d’avoir outre le nombre de salariés nécessaires au bon fonctionnement de nos entreprises, un environnement stabilisé.
Le Président de la République appelle à mener la bataille du plein emploi. Pour notre part nous sommes prêts à continuer à former, recruter et faire évoluer les salariés dans un secteur où il existe près de 35 métiers à exercer.
