Titre-restaurant

03/08/16
Serveur

Le titre-restaurant a une finalité exclusive : répondre à un besoin social bien identifié, celui de la restauration des salariés pendant leur journée de travail. Il repose ensuite sur un cercle économique vertueux où chaque acteur doit jouer son rôle : les employeurs et les salariés par le cofinancement des titres, les sociétés émettrices de titres-restaurant par le développement du réseau de relations clients/bénéficiaires et la gestion des flux, nos professions restaurateurs et les assimilés restaurateurs pour la perception des titres.

 

Cette dernière année encore, ce sont près de 743 millions de titres-restaurant papier qui ont été utilisés par les salariés pour leur déjeuner, représentant un chiffre d’affaires de près de 5,7 milliards d’euros.

 

Depuis avril 2014, le titre restaurant dématérialisé a fait son apparition au côté du titre papier. Les deux systèmes coexistent actuellement pour une durée indéterminée.

 

Objectifs

Dans le prolongement du « Tour de France de la dématérialisation », l’UMIH continue d’assurer la promotion du titre restaurant et de sa dématérialisation auprès des restaurateurs.

Sous l’impulsion de Charly Belisson, représentant du collège restaurateur & assimilés au sein de la Commission Nationale des titres Restaurants (CNTR), l’UMIH reste vigilante sur les risques d’assouplissement réglementaires des titres-restaurant, déjà instaurées à minima par le législateur. En effet, il est essentiel pour le maintien des avantages sociaux et fiscaux dont bénéficient le titre que le réseau ne soit pas étendu outremesure et son utilisation contrôlée. Le risque est de voir changer l’objet social du titre qui, faut-il le rappeler, est d’assurer le développement d’une aide au déjeuner pour les salariés.