Le texte retenu par le Gouvernement pour le projet de loi de finances 2024 conserve l’article 27 ter sur la hausse de 200% de la taxe de séjour à Paris et en Ile de France pour l’année 2024.
L’UMIH et le GNC dénoncent des négociations en trompe l’œil que ce soit entre Ile de France Mobilités et le Gouvernement ou entre le Gouvernement et les organisations professionnelles, et ce malgré une mobilisation du secteur dès le mois de septembre.
Les professionnels ont proposé des scénarios qui prenaient bien en compte le besoin de financement des transports franciliens, conservaient la proportionnalité de la taxe tout en baissant drastiquement la hausse de la taxe de séjour appliquée aux hôtels. Des scénarios rejetés les uns après les autres.
L’article 27 ter adopté va représenter une collecte annuelle de 423 millions € bien au-dessus du besoin de financement de 200 millions € indiqué par IDF Mobilités et le Gouvernement !
« Les dés étaient pipés dès le départ ! Y avait-il une réelle volonté de faire évoluer la situation ? Nous dénonçons cette décision arbitraire en contradiction avec l’engagement du Président de la République et du Gouvernement de ne pas créer un nouvel impôt. Il faut vraiment enrayer cette habitude qui consiste à systématiquement ponctionner les touristes pour financer les schémas de transports régionaux. Encore un coup dur pour la compétitivité de notre secteur et pour l’image de la France, à l’heure où tous les projecteurs sont braqués sur PARIS 2024 », déclarent Véronique Siegel, présidente UMIH branche hôtellerie et Jean-Virgile Crance, président du GNC.