Cette proposition, qui devait être débattue au sein de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale le 20 mars puis dans l’hémicycle à partir du 25 mars, a été retirée au profit de l’engagement d'un dialogue constructif entre les parlementaires, le gouvernement et les professionnels.
Cet abandon ouvre la voie à des propositions plus adaptées et constructives, favorisant la transparence, tout en respectant la complexité de nos métiers.
Nous défendons la qualité et la transparence pour les consommateurs pour toute la filière de la restauration hors domicile, mais nous refusons de faire apparaitre une mention négative sur nos cartes ou tout autre support !
La proposition de loi initiale soulevait des inquiétudes dont la stigmatisation des plats, des produits et des établissements, une classification injuste de plats traditionnels, ainsi que des répercussions économiques sévères pour un secteur déjà en difficulté.
En réponse, nos professions travaillent depuis plusieurs mois ensemble pour élaborer des propositions alternatives visant à renforcer la confiance des consommateurs sans nuire à la réputation et à la viabilité économique des établissements.
Parmi ces initiatives, nous proposons la mise en place d’un système d’affichage spécifique, obligatoire et harmonisé, permettant aux consommateurs d’identifier clairement les plats « fait maison » de ceux non fait-maison, à partir de produits industriels.
Cette approche positive et transparente garantira une reconnaissance méritée du savoir-faire des professionnels, tout en informant les consommateurs de manière claire et directe.
Dans cet esprit, nous continuerons le travail et le dialogue constructif avec les parlementaires et le gouvernement.