À la table des discussions : Thierry Marx, président confédéral de l’Umih et Franck Chaumès, président de la branche Restauration. Face à eux, Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’économie sociale et solidaire. L’objectif : aborder les grands défis d’un secteur clé pour l’économie et l’emploi en France.
Titre-restaurant : vers une réforme attendue
Parmi les sujets prioritaires, l’avenir du titre-restaurant. Avec près de six millions de bénéficiaires, cet outil essentiel pour le pouvoir d’achat et la restauration est en pleine mutation. Une concertation a été ouverte afin de moderniser le dispositif, notamment sur la dématérialisation et la transparence des commissions appliquées par les émetteurs. L’Umih a fait valoir ses propositions pour une utilisation plus équitable et efficace, au bénéfice des restaurateurs comme des salariés.
Valorisation du «fait-maison» : un levier pour la restauration
Autre dossier d’importance : la promotion du « fait-maison ». L’enjeu est de mieux distinguer et valoriser les restaurateurs qui privilégient les circuits courts et l’agriculture française. Un signal fort pour une cuisine plus authentique et un soutien accru aux producteurs locaux.
Un permis d’entreprendre
Pour faire face à l’augmentation des fermetures d’établissement : 23 chaque jour en France, l’Umih propose la création d’un «permis d’entreprendre ». Une formation de 35 heures pour mieux préparer les nouveaux entrepreneurs. Si cette première réunion a permis de poser les bases d’un dialogue approfondi, les professionnels du CHRD attendent désormais des mesures concrètes. L’Umih, en première ligne, entend bien obtenir des avancées rapides pour garantir la compétitivité et la pérennité du secteur.